« Nous avons 1 à 2 épidémies de grippe par an. C’est quelque chose de constant», affirme le docteur Henri-Pierre Mallet (photo ici), chef de la veille sanitaire. (Crédit : TNTV)

Dans les cabinets médicaux, les médecins constatent un afflux de patients ces dernières semaines. ” Nous sommes confrontés à une résurgence d’un syndrome viral avec de la fièvre, des accès de fatigue importants, des courbatures et des maux de tête assez intenses, laissant les patients assez paralysés. », témoigne David Prévost, médecin généraliste à Papeete.

La faute en revient à un nouveau vague significative » grippe qui touche la Polynésie depuis plusieurs semaines. ” La plupart d’entre eux sont des grippes de type A, H1N1. Mais il y a parfois de petites variations, ce qui fait que même si nous l’avons attrapé l’année dernière, nous pouvons l’avoir à nouveau.explique le docteur Henri-Pierre Mallet, chef de la Veille sanitaire.

Selon lui, ” il y a eu environ 60 admissions à l’hôpital au cours des quatre dernières semaines, rien qu’à l’hôpital Taaone ». Et ” 5 à 6 décès » il faut le regretter durant cette période. ” La grippe n’est pas anodine », souligne le docteur Mallet. ” Malheureusement, il n’existe pas de traitement spécifique (…) Les personnes vulnérables ont besoin d’une consultation précoce afin d’être prises en charge rapidement. Pour les personnes en bonne santé, le traitement est plus facile. Il faut bien s’hydrater et prendre du paracétamol “, il ajoute.

Certains cas de dengue sont également signalés, ce qui « ça complique un peu les choses », les symptômes des deux maladies sont parfois similaires. ” Mais avec la grippe, on tousse. Ce n’est pas le cas de la dengue », note Henri-Pierre Mallet.

Dans les cabinets médicaux, les médecins constatent un afflux de patients ces dernières semaines. (Crédit : TNTV)

« Nous avons 1 à 2 épidémies de grippe chaque année. C’est quelque chose de constant. L’un est davantage lié au virus qui vient après l’hiver de l’hémisphère nord (…) et l’autre à l’hiver austral, qui vient du sud, en juillet et août. C’est un peu atypique là-bas, car on est un peu entre les deux “, souligne-t-il.

Or, la situation sanitaire actuelle n’est pas « inhabituel ». « On sait déjà quel niveau on a dans les grosses vagues (…), mais il faut rester vigilant “. Et ce alors que les Jeux Olympiques approchent à grands pas et avec eux l’arrivée de diverses délégations venues des quatre coins du monde.

« Nous avions anticipé le fait que nous pourrions avoir des épidémies pendant les Jeux. On peut espérer que l’épidémie de grippe se sera calmée d’ici là, car elle ne dure généralement que quelques semaines. Malheureusement, pour la dengue, on craint une propagation de la maladie, même si elle est relativement calme pour le moment. », précise le chef de la Veille sanitaire.

Pour éviter la propagation de l’épidémie de grippe, les autorités recommandent le recours aux gestes barrières. ” Les personnes malades doivent absolument s’isoler, comme nous l’avons fait avec le Covid. Si jamais vous devez entrer en contact avec d’autres personnes, vous devez porter un masque et vous laver les mains fréquemment. conclut le docteur Mallet. Les personnes les plus vulnérables peuvent également se faire vacciner pour se protéger contre le virus.

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