« Variovorax durovenensis » est le nom de la nouvelle bactérie que les chercheurs ont découverte grâce au cas d’un patient de 55 ans. Ce dernier a été hospitalisé Hôpital Saint Thomasen Angleterre, en raison d’une infection liée à des problèmes cardiaques.

Nouvelle espèce bactérienne identifiée dans l’aorte d’un patient

Grâce à une prise de sang, les médecins ont découvert que deux bactéries étaient à l’origine de son problème de santé : nouvelle nocardie et une nouvelle espèce variovorax. Ce dernier était à l’intérieur l’aorte du patient, la plus grande artère du corps qui reçoit le sang riche en oxygène du ventricule gauche et le distribue dans tout le corps.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle espèce de variovorax, les scientifiques ont dû l’étudier en laboratoire. Le cas de ce patient et cette découverte ont fait l’objet d’une publication dans la revue Infection clinique en pratique. Selon les scientifiques, cette nouvelle espèce de bactérie serait à l’origine de l’infection du patient.

Les chercheurs ont informé le patient de leur découverte et lui ont permis de choisir le nom de cette nouvelle espèce bactérienne. Il a choisi « durovernensis », le nom latin de Canterbury, la ville anglaise dont il est originaire. C’est pourquoi la nouvelle espèce bactérienne est appelée « variovorax duovenensis ».

Le patient a été infecté par la bactérie alors qu’il était au travail

Le patient est un berger. Une étude met ainsi en avant une hypothèse de contamination par cette nouvelle espèce bactérienne. “Le patient a été infecté pendant la saison de l’agnelage ou en administrant des médicaments antiparasitaires aux moutons (…) sans gants »explique Lara Payne, auteur de l’étude, dans un communiqué.

La découverte de nouvelles bactéries est importante car elle permet d’identifier plus rapidement les infections et ainsi de proposer aux patients des traitements plus ciblés. “Une fois que nous connaissons la cause de l’infection, nous pouvons ajuster les antibiotiques en conséquence, garantissant ainsi aux patients de bénéficier d’un traitement personnalisé et ciblé.“, conclut Adela Alcolea-Medina, auteur de l’étude.

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