Aux États-Unis, la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) est recommandée pour les filles depuis 2006 et pour les garçons depuis 2011. Le vaccin, destiné aux enfants âgés de 11 à 12 ans, peut être débuté dès l’âge de 9 ans.
Un commentaire récent de Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) rapporte que 38,6 % des enfants âgés de 9 à 17 ans auront reçu au moins une dose du vaccin contre le VPH d’ici 2022. Le pourcentage d’enfants ayant reçu une ou plusieurs doses du vaccin contre le VPH augmente avec l’âge : 7,3 % chez les enfants de 9 à 10 ans, 30,9 % chez les enfants de 11 à 12 ans, 48,8 % chez les enfants de 13 à 14 ans. et 56,9% chez les enfants âgés de 15 à 17 ans.
Dans l’ensemble, les filles (42,9 %) étaient plus susceptibles que les garçons (34,6 %) d’avoir reçu une ou plusieurs doses de vaccin contre le VPH.
Les enfants hispaniques (34,4 %) étaient moins susceptibles que les enfants blancs (39,9 %) d’avoir reçu au moins une dose de vaccin contre le VPH. Il n’y avait pas de différence significative entre les enfants noirs, asiatiques et blancs.
Les enfants bénéficiant d’une assurance privée étaient plus susceptibles d’avoir reçu au moins une dose de vaccin contre le VPH (41,5 %) que les enfants sans assurance (20,7 %) ou les enfants bénéficiant de Medicaid (37,0 %).
La couverture vaccinale augmente également avec le niveau d’éducation des parents : 42,1 % des enfants dont les parents avaient un baccalauréat ou plus avaient reçu au moins une dose, contre 31,1 % des enfants dont les parents avaient un diplôme avaient fait des études secondaires.
Le pourcentage d’enfants ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin contre le VPH augmente avec le revenu familial, passant de 29,9 % chez les enfants dont le revenu familial est inférieur à 100 % du revenu familial. niveau de pauvreté fédéral à 45,7% chez les enfants dont le revenu du ménage est égal ou supérieur à 400% du seuil de pauvreté fédéral.
L’urbanisation a également joué un rôle dans les taux de vaccination. Le pourcentage d’enfants ayant reçu une ou plusieurs doses de vaccin contre le VPH était le plus élevé parmi ceux vivant dans les grandes zones métropolitaines centrales (39,4 %), les grandes zones métropolitaines périphériques (41,1 %) et les zones métropolitaines régionales, moyennes et petites (39,4 %). vivait ensuite dans des zones non métropolitaines (30,0 %).
Source : Centres de contrôle et de prévention des maladies