Il s’agit des produits Sanofi Winthrop : Rifadine 2% suspension buvable, Rifadine 300 mg gélule, Rifadine 600 mg IV, poudre et solvant pour solution pour perfusion, Rifinah 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et Rifater comprimé enrobé. Rimactan 300 mg, gélule (laboratoire Sandoz) peut également être concerné.
Ces problèmes concernent la fermeture d’une usine en Italie en raison de “défaillances du contrôle de qualité”, ce qui signifie que “tous les médicaments à base de rifampicine sont actuellement soumis à une forte pression d’approvisionnement pour une durée indéterminée”, a indiqué l’agence sanitaire.
Par conséquent, la première prescription de rifampicine est désormais réservée aux prescripteurs institutionnels. Les médecins libéraux doivent s’adresser aux centres antituberculeux (CLAT) pour délivrer la première ordonnance.
Les indications sélectionnées sont : la tuberculose-maladie ; certaines infections ostéoarticulaires sur matériel chirurgical ; endocardite sur le matériel. Les autres indications s’appliquent “au cas par cas et après avis spécialisé, s’il n’y a pas d’alternative”, précise l’ANSM.
La spécialité Rifadine Injectable n’est pas concernée par ces recommandations. De même, les extensions de traitement ne sont pas limitées. « Si votre patient reçoit déjà un traitement par rifampicine, vous pouvez poursuivre le traitement conformément à la prescription », précise l’ANSM.