C’est une bonne nouvelle pour ceux qui aiment passer des heures au téléphone ! Cela ressort clairement d’une nouvelle étude publiée dans la revue Environnement Internationalil n’y aurait aucun lien entre l’utilisation du téléphone portable et le risque de tumeurs cérébrales.

Risques similaires de développer une tumeur cérébrale

Les chercheurs ont utilisé les données de l’étude internationale COSMOS, démarré il y a 20 ans et vise à mesurer l’impact des téléphones portables sur la santé. Par exemple, entre 2007 et 2013, 250 000 utilisateurs de cinq pays (Danemark, Finlande, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni) ont répondu à des questions détaillées sur leur utilisation du téléphone mobile. Ceux-ci ne présentaient aucune tumeur au début de l’étude et ont été suivis pendant plusieurs années.

Les résultats montrent que ceux [les utilisateurs] qui a appelé le plus longtemps [durant leur vie] les utilisateurs de téléphones portables ne courent pas plus de risques de développer une tumeur cérébrale que les autres“, explique Maria Feychting, auteur de l’étude, dans un communiqué.

Dans le détail, le risque de développer une tumeur était quasiment le même chez les 10 % de personnes qui passaient le plus de temps sur leur téléphone portable que chez les autres. De plus, ceux qui l’utilisaient depuis longtemps – plus de 15 ans avant de répondre au questionnaire COSMOS – ne couraient pas non plus de risque plus élevé.

Une absence de risque doit être confirmée

En 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé «champs électromagnétiques de radiofréquence comme cancérogène possible pour l’homme, sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du cerveau, associé à l’utilisation de téléphones sans fil», peut-on lire ici communiqué. Cependant, l’utilisation du téléphone portable a été évaluée à partir des auto-évaluations des participants. Cependant, selon les scientifiques de COSMOS, les réponses des personnes atteintes de tumeurs pourraient être faussées par la maladie.

La technologie des téléphones portables évolue constamment et certaines des tumeurs que nous avons étudiées sont très rares. conclut Maria Feychting. C’est pourquoi nous continuons à surveiller les participants à l’étude COSMOS afin de pouvoir tirer des conclusions définitives sur d’éventuels risques à long terme.»

Une étude rassurante dont les résultats devront être confirmés dans les années à venir.

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By medimax

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