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Ils y sont déjà allés à l’automne. En Seine-et-Marne, des lycéens Classe de 5ème année déjà reçu il y a quelques semaines la deuxième dose du vaccin contre papillomavirusaussi appelé VPH.

Depuis la rentrée scolaire de septembre 2023, une vaste campagne de vaccination contre cette infection a été lancée dans les collèges. Ce sont les élèves de 5e année choisis pour recevoir le vaccin, qui nécessite deux doses.

Après la première injection à l’automne, il est désormais temps pour les lycéens de terminer leur démarche vaccinale.

40 étudiants vaccinés à Othis

Lundi 6 mai 2024, l’équipe mobile de vaccination, orchestrée par la Direction Régionale de Santé, s’est rendue au Collège Jean-Jacques Rousseau d’Othis.

Sur les 160 élèves de cinquième que compte l’établissement, 40 jeunes ont reçu leur vaccin Ce jour là. « Un très bon chiffre », souligne le Dr Christian Allard, coordinateur de cette opération pour l’ARS.

Convaincre les parents a été la tâche la plus difficile de cette campagne nationale. Depuis son lancement, le vaccin contre le VPH fait l’objet d’une méfiance persistante de la part d’une partie de la population.

Pourtant, des études suédoises ont montré que « le risque de développer un cancer invasif du col de l’utérus avec 88% pour les femmes vaccinées avant l’âge de 17 ans.

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Le vaccin contre le papillomavirus nécessite deux injections à plusieurs mois d’intervalle.
Le vaccin contre le papillomavirus nécessite deux injections à plusieurs mois d’intervalle. ©Audrey GRUAZ

Dans le nord de la Seine-et-Marne, qui compte 84 lycées, 17 % des élèves du groupe 5 ont été vaccinés. Mais ce chiffre est certainement inférieur à la réalité. Aucune étude ne permet de mesurer combien d’adolescents avaient déjà été vaccinés au début de la campagne 2023-2024, ce que regrette le Dr Allard. “Les parents qui n’avaient pas approuvé le vaccin à l’école n’avaient pas la possibilité d’indiquer sur le document à remplir si cela avait déjà été fait.”

En lançant cette campagne massive, le gouvernement vise à garantir qu’un tiers de la tranche d’âge soit vacciné contre le virus du papillome.

Pour compléter la campagne et l’inscrire dans le calendrier scolaire, l’équipe mobile, composée d’un médecin, d’une infirmière et du personnel administratif, se déplace de collège en collège. « Tout devrait être prêt fin mai, début juin », précise Christian Allard.

L'équipe mobile de vaccination contre le papillomavirus sillonne la Seine-et-Marne.
L’équipe mobile de vaccination contre le papillomavirus sillonne la Seine-et-Marne. ©Audrey GRUAZ

Un nombre égal de filles et de garçons ont été vaccinés

A Othis, comme dans tous les autres collèges où l’équipe se rend actuellement, il a également été possible de recevoir leur première dose, alors que les autres en étaient déjà à leur deuxième dose. « Si un enfant ne se sentait pas bien à l’automne, il se peut qu’il ait manqué sa première dose ; ou ses parents ont changé d’avis et sont désormais d’accord. Dans ce cas, on n’hésite pas, on lui injecte une première dose et il recevra sa deuxième dose à l’automne prochain à notre retour pour démarrer le nouveau protocole avec les nouveaux élèves du groupe 5″, assure le Dr. Allard.

Habitué aux vaccinations de masse, depuis la création des rêves vaccinaux contre le Covid, le Dr. Allard se félicite du bon taux de vaccination dans le nord de la Seine-et-Marne contre le virus du papillome, « meilleur que la moyenne francilienne ».

Mais surtout : si ce vaccin a longtemps été proposé principalement aux jeunes filles, il est désormais également injecté aux garçons. « On a vacciné dans le nord de la Seine-et-Marne 2 050 lycéens etc. autant de filles que de garçons“, souligne-t-il.

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