Le 4 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux maladies virales HPV, le département des Bouches-du-Rhône encourage les jeunes de Provence à se faire vacciner.

Le virus du papillome (VPH) est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus courantes. Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancer sont causés par les papillomavirus. Selon le National Cancer Institute, 100 % des cancers du col de l’utérus sont causés par des infections liées au VPH et plus de 25 % des cancers causés par le VPH surviennent chez les hommes. Néanmoins, ces maladies touchent majoritairement les femmes, avec 4 580 nouveaux cas de cancer par an, dont 2 917 cas de cancer du col de l’utérus.

Depuis septembre, le département des Bouches-du-Rhône participe à une campagne de vaccination contre le papillomavirus, initiée par le ministère de la Santé, à destination des lycéens âgés de 5 ans et plus.e. Cette campagne vise à améliorer la couverture vaccinale des filles et des garçons âgés de 11 à 14 ans. Les équipes du département travaillent avec plus de dix communautés territoriales de santé pluriprofessionnelles (CPTS) au sein de 47 collèges, représentant un quart des étudiants dans cinq pays.e Bouches-du-Rhône.

Par ailleurs, des actions de sensibilisation sont menées dans les Centres départementaux de planning familial et d’éducation (CPEF), implantés sur tout le territoire, où des professionnels de santé sont disponibles pour des consultations médicales, des informations et conseils et des conseils personnalisés.

La couverture vaccinale en France est insuffisante et inquiétante du point de vue de la santé publique. Avec cette campagne, plus que jamais, nous devons encourager les familles à vacciner leurs enfants, garçons et filles.

La vaccination contre le virus du papillome humain est recommandée pour les adolescents âgés de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible de 15 à 19 ans. Au printemps le 2e vague de vaccination, suite au 1temps La dose réalisée à l’automne mobilisera les équipes locales.

Le profil de sécurité de ces vaccins repose sur un suivi de plus de 10 ans, avec plus de 300 millions de doses distribuées dans le monde. La large utilisation de ces vaccins à l’échelle internationale ainsi que les études menées dans de nombreux pays ont confirmé le profil d’innocuité des vaccins anti-HPV et n’ont révélé aucun élément remettant en cause la balance bénéfice-risque.

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By medimax

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