Le jeûne consiste en un arrêt complet de la nourriture. Elle se pratique de quelques heures à quelques jours dans le but d’améliorer la santé. Qu’il s’agisse de réduire les symptômes de la maladie ou de les prévenir.

“Certains types de jeûne, dit partiel, proposent d’intégrer un apport calorique extrêmement faible (moins de 300 kcal par jour) à travers la consommation de bouillons, de jus de fruits ou de légumes, mais sans la prise d’aliments solides”, précise le ministère de la Santé. . dans une fiche d’information rédigée à ce sujet.

Le jeûne comme thérapie ?

Dans certains pays (Allemagne, Russie, Etats-Unis…), des structures médicales proposent la pratique du jeûne sous contrôle médical. Par exemple, dans le traitement de certaines maladies chroniques comme le diabète de type 2 ou l’hypertension artérielle.

Mais « sa pratique n’est pas sans risque », décrivent les auteurs Najate Achamrah, Yves M. Dupertuis et Claude Pichard dans un article de la revue Diabète. « La perte de poids est souvent associée à une perte de masse maigre, un facteur de mauvais pronostic. »

Des risques sérieux

“A l’étranger, le jeûne à des fins thérapeutiques sous contrôle médical fait l’objet de recherches sur la lutte contre les maladies ou douleurs articulaires, certaines maladies cardiovasculaires, les maladies du tube digestif ou encore sur la réduction des effets secondaires de la chimiothérapie contre le cancer”, précise-t-on. ministère. se développe.

Il semble cependant très prématuré de se prononcer sur un éventuel effet bénéfique : « en ce qui concerne la pratique du jeûne sous contrôle médical, il n’existe à ce jour pas d’études scientifiques suffisamment nombreuses et rigoureuses permettant de tirer des conclusions sur l’efficacité thérapeutique ou préventive du jeûne. il”.

En revanche, les risques sont connus : « en plus de la sensation de faim, (le jeûne) peut provoquer de graves maux de tête, des vertiges voire des inconforts », note-t-on.

« Après deux semaines, cela peut provoquer une anémie (carence en fer), une inflammation et une fibrose du foie et une diminution de la masse osseuse. Le risque le plus grave associé au jeûne est la survenue d’arythmies cardiaques, pouvant dans certains cas entraîner la mort.

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By medimax

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