Les publicités visant à promouvoir certains médicaments sont actuellement à la hausse au Québec.
Ceux-ci incluent Ozempic, Rybelsus et Contrave.
Diverses sociétés pharmaceutiques mènent une offensive publicitaire à destination des patients ; Cependant, leur pouvoir d’expression est extrêmement limité, puisque la publicité directe sur les médicaments est interdite au Canada.
Quoi qu’il en soit, les campagnes publicitaires atteignent leurs objectifs.
«C’est certain qu’on va recevoir une explosion de demandes, notamment pour Ozempic et Contrave», explique le propriétaire de la pharmacie Aleck Brodeur.
Le pharmacien s’inquiète également du rôle des influenceurs dans ces différentes publicités.
Par exemple, l’influenceuse Kelly Osbourne a été critiquée la semaine dernière après avoir vanté les mérites d’Ozempic dans une interview.
« Ce qui est inquiétant parfois, c’est que les influenceurs – j’en ai vu quelques-uns en personne – en parlent longuement… ils enseignent, mais ce n’est pas nécessairement un enseignement comme l’aurait fait un professionnel de la santé », déplore M. Brodeur. .
Les médecins ont également constaté une augmentation du nombre de consultations dans leurs cabinets grâce à ces publicités.
« À chaque vague de publicité pour un certain produit ou une certaine maladie, les gens seront guidés ou enclins à consulter davantage à ce sujet, et parfois ce n’est pas toujours pertinent », explique le Dr Benoit Heppell.
Le Collège des médecins du Québec précise que « les médicaments amaigrissants doivent être utilisés à des fins médicales et non esthétiques ».
Pour tous les détails, écoutez notre reportage en tête d’article.