Ils travaillent tellement bien ensemble qu’ils ont décidé de collaborer sur un projet commun : la relance du service d’urologie du centre hospitalier intercommunal. Quatre spécialistes travaillent désormais à l’hôpital de Fréjus Saint-Raphaël pour le bien-être des patients qui n’auront plus de longs délais d’attente.
L’urologue exerçant à l’hôpital a pris sa retraite et le directeur, Frédéric Limouzy, a tenté de développer le service pour répondre aux besoins croissants de la population de la région, en recrutant des médecins-chirurgiens. Les médecins Davide Vanacore, Angela Piccirilli, Redha Kettache et le chef de service Quentin Bandelier, âgés de 35 à 37 ans, se relaient pour soigner les patients 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Fort de leur expérience entre les hôpitaux de Marseille et de Toulon, Quentin Bandelier souhaite « restaurer la confiance dans l’hôpital public ».
Disponibilité 24h/24 et 7j/7
« C’est une belle opportunité de développer un service de proximité pour les patients, a-t-il confié. J’ai travaillé avec David et Angela et nous avions la même envie d’avoir un service public fort, avec l’idée de services gratuits pour les patients. Nous formons tous les quatre une équipe qui s’entend bien et peut discuter ensemble. Nous pouvons discuter des meilleurs soins sans crainte et dans un bon contexte. C’est un projet extrêmement motivant.
Avis partagé par Davide Vanacore, venu d’Italie via l’Espagne : ” Il est important d’offrir aux patients des soins accessibles. En France, les personnes âgées sont en bonne santé et souhaitent conserver une bonne qualité de vie et nous pouvons l’améliorer. J’aime ce travail d’équipe, dans une bonne ambiance, où l’on met tout en œuvre devons mettre en pratique ce que nous avons appris au cours de notre carrière. Et Angela Piccirilli de faire monter le prix : “Je suis très motivé pour construire ce projet ensemble. Je suis urologue en Toscane depuis plusieurs années, mais en France on peut mieux suivre les patients tout au long du processus de soins. Il y a plus de confiance entre le patient et le médecin.”
“Nous sommes des chirurgiens. Nous choisissons l’urologie car elle nous permet de prendre en charge le patient de A à Z. Du diagnostic au suivi, en passant par les traitements et la chirurgie si nécessaire. a souligné Quentin Bandelier. Et puis l’urologie a des pathologies très variées, avec de nombreux traitements différents. L’hôpital dispose d’équipements modernes et a des plans d’investissement futurs pour de nouvelles installations. Dans quelques mois, nous recevrons également un nouveau laser puissant pour les calculs vésicaux et l’hypertrophie bénigne de la prostate. Et nous avons rendu possible la prise de rendez-vous sur Doctolib.
« Un grand besoin dans l’Est-Var »
Redha Kettache, qui valorise particulièrement l’urologie fonctionnelle et la chirurgie au laser, a noté :un grand besoin dans l’Est-Var. La population est âgée et bien que l’urologie touche tous les âges et les deux sexes, les deux tiers de nos patients ont plus de 70 ans. Les urgences sont nombreuses : une visite en urgence au bloc opératoire tous les trois jours. En urologie, il existe des risques qui peuvent mettre la vie en danger. N’hésitez pas à consulter. L’hôpital de Fréjus dispose désormais d’un urologue permanent pour ces urgences. Et quatre fois plus de rendez-vous pour des consultations que l’année dernière : les délais sont très courts.»