L’ARS Mayotte est claire lorsqu’il prévient : « Attention, nous sommes toujours en phase épidémique de bronchiolite, le virus circule toujours ! » Pour étayer cette observation, le Dr. Jean nous pour le fait que « La semaine dernière, 5 bébés ont été admis en réanimation ».

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Pour le Dr. Jean, “la bronchiolite est une maladie grave”, pour laquelle une surveillance et des soins à domicile sont indispensables, pour éviter une hospitalisation (archive)

Les représentants des autorités sanitaires mobilisent leurs efforts avec leurs partenaires, comme la Protection de la Mère et de l’Enfant (PMI) et les Libéraux, pour la prévention etc. garder les enfants à la maison« limiter au maximum les admissions à l’hôpital ».

Dr. Jean le reconnaît : « En général, tous les parents connaissent la bronchiolite, mais les soins à domicile sont encore trop tard (…) Auparavant, 1 enfant sur 2 arrivant aux urgences avec des symptômes de bronchiolite était admis à l’hôpital. » Depuis, des mesures ont été prises pour limiter l’impact hospitalier améliorer la surveillance et la garde des enfants à la maison.

Dr. Jean explique en effet que trop souvent « les parents se rendent compte trop tard de la gravité des symptômes de leur enfant. »mais heureusement, le personnel de PMI « est bien préparé à montrer cela aux parents ». comment gérer la maladie de leur enfantsont fournir des soins à domicile etc. surveillez vos symptômes à la maison», comme en témoigne Mathilde Lozano, coordinatrice des sages-femmes à la PMI.

« LA BRONCHIOLITE EST UNE MALADIE GRAVE »

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Sage-femme de la PMI de Kawéni, expliquant les gestes à poser pour aider un enfant malade de bronchiolite à mieux respirer, vendredi 19 janvier 2024 (@Mathildehangard)

Il faut donc poursuivre un important « système de communication avec les familles pour améliorer la prise en charge à domicile des enfants souffrant de bronchiolite », estime le Dr. Jean. Comme le souligne l’infectiologue, « la bronchiolite est une maladie grave »,. Parce qu’elle touche chaque année de nombreux enfants, notre esprit peut avoir tendance à minimiser cette maladie. Mais comme le Dr. Jean explique : « la bronchiolite est grave, notamment parce que les bébés ne peuvent pas respirer par la bouchedonc si leur nez est bouché, ils ne peuvent pas respirer (…) un enfant atteint de bronchiolite ne peut même pas manger parce qu’il ne peut pas respirer.

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Mathilde Lozano, coordinatrice des sages-femmes à la PMI, lors de la conférence de presse de l’ARS vendredi 19 janvier 2024, sur la bronchiolite, la conjonctivite et la fièvre typhoïde (@Mathildehangard)

Bastien Morvan, le directeur de cabinet de l’ARS, a confirmé que les PMI l’ont fait également fournitures de médicaments et sérums physiologiques pour lutter contre cette épidémie, ainsi que des infirmières, des sages-femmes et des physiothérapeutes. Ces kits peuvent être laissés aux familles afin que les soins puissent se poursuivre à domicile.

« Le but de ces suivis à domicile et des consultations PMI est exactement le même lutter contre les retards de prise en charge, pour éviter que des enfants malades arrivent au CHM dans de très mauvaises conditions. » a insisté Bastien Morvan.

A MAYOTTE, plus de 1 300 enfants ont été protégés par Beyfortus

Les représentants de l’ARS ont également rappelé « l’adhésion positive » dont le traitement a bénéficié. Nirsevimab (Beyfortus) parmi la population mahoraise lors de son déploiement. Pour rappel, ceci Le traitement consiste en un anticorps monoclonal destiné aux enfants exposés pour la première fois au virus de la bronchiolite circulant. Ce n’est pas un vaccin mais des anticorpsdont la protection serait active pendant près de six mois et empêcherait le virus responsable de la bronchiolite d’infecter le bébé après l’injection.

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Le traitement par nirsevimab (Beyfortus) est un traitement préventif récent pour limiter les risques de bronchiolite chez le nourrisson (illustration/DR)

Selon les chiffres de l’ARS, plus de 1 300 enfants ont bénéficié de ce traitement à Mayotte. Concernant le traitement Beyfortus, Maxime Jean a salué le gros travail réalisé par l’ARS dans le cadre de la surveillance parisienne : « En France métropolitaine, 70 % des doses de Beyfortus ont été attribuées au prorata du nombre total de naissances (.. . ) A Mayotte, l’ARS a demandé et obtenu l’autorisation de la Direction générale de la santé (DGS) 100% des doses de traitement Beyfortus par rapport au nombre de naissances à Mayotte ».

Dans le domaine des urgences pédiatriques et des soins intensifs pédiatriques, un impact positif de Beyfortus sur la bronchiolite a pu être observé. Les urgentistes et pédiatres du CHM ont fait confiance au Dr. Jean fait un constat simple qui pourrait être encourageant. En fait, ce dernier On pouvait déjà observer une réduction de la durée d’hospitalisation des enfants qui auraient été immunisés grâce au traitement Beyfortus.

Ces observations, si elles ne sont pas scientifiques, pourraient être les premiers indicateurs, espérons-le, encourageants pour lutter contre cette épidémie de bronchiolite qui fait toujours rage et que nous continuerons à surveiller !

Mathilde Hangaard

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