Le diabète de type 2 représente 92% des cas de diabète en France et peut être favorisée par un certain mode de vie. Des scientifiques se sont récemment penchés sur le lien entre le sommeil, les habitudes alimentaires et le risque de diabète de type 2 : selon Alerte Science, leurs études suggère que les personnes qui dorment moins de six heures par nuit courent un plus grand risque de développer cette maladie.
Les chercheurs se sont appuyés sur la base de données Biobanque britannique
pour analyser les informations sur le mode de vie de 247 867 adultes. Ils ont analysé leur suivi médical pendant plus d’une décennie.
Étant donné que la durée moyenne de sommeil des participants était de sept à huit heures par 24 heures, l’étude considère cette durée comme « normale ». La « durée de sommeil courte » est divisée en trois catégories : « légère » pour une durée de six heures par jour, « modérée » pour une durée de cinq heures et enfin « extrême », pour une durée de trois ou quatre heures de sommeil. un jour. Ces données ont ensuite été analysées et comparées aux informations disponibles sur l’alimentation des participants.
Le risque augmente à mesure que le sommeil diminue
Environ 3,2 % des participants ont reçu un diagnostic de diabète de type 2 au cours de la période de suivi. Bien que des habitudes alimentaires saines soient associées à un risque global de diabète plus faible, le risque de diabète de type 2 était plus élevé lorsque les participants avaient une alimentation saine mais dormaient moins de six heures par jour. augmenté par rapport aux participants de la catégorie des un sommeil dit « normal ».
Les chercheurs affirment également que cinq heures de sommeil par jour augmentent le risque de diabète de type 2 de 16 % et ce pourcentage s’élève à 41 % dans la catégorie « extrême ». A noter que l’étude présente néanmoins plusieurs limites, notamment concernant la définition d’une alimentation saine.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le lien entre le sommeil et le développement du diabète de type 2. Chez les personnes atteintes de cette maladie, l’organisme devient résistant aux effets de l’insuline et le pancréas perd progressivement la capacité de produire de l’insuline. D’autres études le montrent également le manque de sommeil augmente souvent les signes d’inflammation ou acides gras libres dans le sang, qui altère la sensibilité à l’insuline, peut entraîner une résistance à cette hormone et donc augmenter le risque de diabète.
Le manque de sommeil peut également avoir un impact sur la production de diabète cortisolpar glucagon etc. hormones de croissancequi servent à réguler le taux de glucose dans le sang : cela pourrait aussi expliquer le risque accru de développer un diabète.
Bien que cette étude se soit principalement concentrée sur le manque de sommeil, d’autres recherches suggèrent qu’un sommeil « excessif » est également lié à un risque plus élevé de diabète.