Les cas d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) sont en hausse en Mauricie-Centre-du-Québec. La gonorrhée et la syphilis sont en augmentation dans le pays, notamment chez les 15 à 34 ans.

En 2023, 215 cas de gonorrhée ont été diagnostiqués. Il s’agit d’une augmentation de 40 % par rapport aux données de 2018. Le nombre de cas de syphilis infectieuse a doublé au cours de la même période, passant de 14 en 2018 à 28 en 2023.

Même si les chiffres semblent assez faibles, la situation soulève des inquiétudes en matière de santé publique en Mauricie et au Centre-du-Québec. Même si c’est pour certains STIMême s’il s’agit de chiffres encore faibles, l’augmentation reste préoccupante.lance le Dr. Caroline Marcoux-Huard, médecin à la Direction de la santé publique de CIUSSS MCQ. LE STI sont une épidémie silencieuse que nous connaissons depuis plusieurs années, mais ce qui est inquiétant, c’est que l’on entend un discours sur la minimisation STI alors qu’ils peuvent entraîner des conséquences très graves et très graves.

Les statistiques sur les cas de chlamydia semblent indiquer une amélioration, mais les données peuvent être trompeuses, estime le médecin. Pendant la pandémie, nous avons constaté une diminution du nombre de déclarations, mais cela ne signifie pas nécessairement une diminution de la circulation des documents. STIprécise le Dr Marcoux-Huard. Nous n’avons pas encore trouvé de chiffres pré-pandémiques pour la chlamydia, mais nous soupçonnons fortement que cela est dû à un dépistage insuffisant.

La santé publique s’inquiète également de l’augmentation de la syphilis. Nous sommes encore un petit nombrereconnaît le médecin.

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