Alors que l’OMS recommande une couverture vaccinale de 90 % contre les infections à papillomavirus humain (VPH), en France elle n’est que de 41,5 % pour les filles de 16 ans et de 8,5 % pour les garçons en 2022. Contrairement à d’autres pays comme la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale en France reste insuffisante. La Ligue contre le cancer s’inscrit dans son engagement continu envers la prévention et le contrôle du cancer, à travers trois événements de mobilisation majeurs tout au long de l’année.

Les cancers provoqués par les virus HPV (virus du papillome humain) peuvent être prévenus par la vaccination. Son efficacité est double puisqu’elle protège efficacement contre le risque de développer l’un des cancers associés aux souches oncogènes du virus du papillome et contribue à stopper la circulation de ces virus. La vaccination n’est donc pas seulement une protection individuelle, mais aussi un acte de solidarité pour l’ensemble de la population française.

La Ligue contre le cancer met particulièrement l’accent sur cette idée à travers une campagne démontrant l’efficacité de la vaccination comme moyen de prévention. Que ce soit les jeunes, les adultes, les parents, les professionnels de la santé ou les décideurs, chacun a un rôle à jouer dans la prévention et la promotion de la vaccination contre le VPH.

« La vaccination contre le VPH représente une opportunité cruciale pour prévenir les cancers associés à ces virus et améliorer la santé publique à long terme. Au sein de la Ligue contre le cancer, nous nous engageons pleinement dans la prévention des cancers HPV. Ensemble, nous pouvons agir pour prévenir ces cancers et protéger la santé de tous. rappelle Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer

La vaccination, seul moyen efficace de se protéger contre les papillomavirus humains.

Près de 80 % des personnes seront infectées par un virus HPV (virus du papillome humain) au cours de leur vie. Dans 90 % des cas, cette infection reste asymptomatique et disparaît naturellement dans les deux ans suivant l’infection. Les anomalies cellulaires qu’elle aurait pu provoquer disparaissent également.

Cependant, dans environ 10 % des cas, l’infection persiste et peut éventuellement conduire à des lésions précancéreuses dans diverses parties du corps plusieurs années plus tard. Ces lésions disparaissent parfois spontanément. Dans certains cas, ils peuvent s’aggraver et être à l’origine de plusieurs types de cancer. Il s’agit notamment des cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx (gorge, amygdales et base de la langue).

Sur les 200 virus HPV existants, plus de 40 présentent un risque oncogène. La vaccination contre le VPH offre une protection améliorée contre la plupart des VPH. En combinaison avec le dépistage recommandé du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 25 à 65 ans (via test HPV ou test Pap), il représente donc une mesure efficace pour prévenir une grande partie de ces cancers et sauver des vies.

Le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) est disponible en France depuis 2007. Cependant, contrairement à d’autres pays comme la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale reste insuffisante. Selon les chiffres publiés par l’INCA, seulement 41,5% des filles de 16 ans et 8,5% des garçons avaient été vaccinés en 2022. Cette situation ne permet pas une réduction significative du nombre d’infections, comme cela a été observé dans les pays où les taux de vaccination sont plus élevés. Il est essentiel de souligner que ce vaccin est le seul moyen efficace pour lutter contre les cancers associés au VPH.

À terme, une meilleure sensibilisation et une augmentation des taux de vaccination pourraient contribuer à éradiquer ces cancers. Il est donc crucial de promouvoir activement la vaccination et d’informer les Français sur son importance dans la prévention de ces maladies.

Consulter le communiqué de presse et le dossier de presse à propos de la vaccination contre les cancers HPV sur le site de la Ligue

Contacts presse :
Agence PRPA
Ellia Foucard | ellia.foucard@prpa.fr
Valentin Martin | valentijn.martin@prpa.fr

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