C’est l’un des maux du siècle, en raison de leur accroissement et de leur impact sur la santé. Nous profitons de la Semaine mondiale de l’allergie, du 24 au 29 juin, pour bousculer les idées reçues sur cette maladie.

Les pollens saisonniers, les acariens, les guêpes et autres produits ou aliments de contact exposent les personnes allergiques à des réactions plus ou moins fortes, locales ou générales et potentiellement graves. Nous testons nos connaissances sur les possibilités de les développer, mais aussi sur la réalité des solutions pour limiter les inconforts et les risques.

C’est une affaire de famille

VRAI, mais pas seulement

Il y a 25 % de risque de devenir allergique si l’un des parents est atteint, 40 % si les deux parents sont touchés et 80 % s’ils sont allergiques à la même chose. Mais le Le facteur environnemental joue également un rôle important et il est possible de développer une allergie sans antécédents familiaux, après une exposition régulière et répétée à un allergène et à une pollution. Même tard ! Bien que la plupart des allergies se développent pendant l’enfance, il est possible de devenir sensible à l’âge adulte, après 50 ans.

Nous avons fait des progrès pour les soulager

Pour la plupart VRAI

La rhinite allergique a longtemps été soulagée par antihistaminiques oraux et gouttes de corticostéroïdes. L’asthme allergique modéré est également bien équilibré par : traitement de fond (bronchodilatateur + corticoïdes inhalés), parfois associé à un médicament anticholinergique qui ouvre mieux les bronches. Quant aux formes graves, elles bénéficient d’une révolution thérapeutique récente, grâce à des anticorps qui bloquent les protéines impliquées dans l’activation des éosinophiles liées à l’inflammation responsable de l’asthme. Et pour l’eczéma atopique sévère, qui favorise la pénétration des allergènes dans la peau, progrès en immunothérapie changer également la donne, notamment avec un anticorps monoclonal anti-IgE injectable (omalizumab).

En augmentant le contact avec l’allergène, on s’y habitue.

FAUX et risqué, même si…

Après tout, l’idée est d’introduire progressivement le système immunitaire à un allergène pour augmenter sa tolérance. principe de désensibilisation. Mais une exposition incontrôlée, à des doses non quantifiables et potentiellement excessives, peut provoquer des réactions de plus en plus graves. Il est toujours préférable d’éviter l’allergène, sauf avis médical contraire.

Il n’y a pas de médicament

FAUX, c’est possible

LE traitements de désensibilisation peut aider à se débarrasser d’une allergie. Généralement disponibles en gouttes pour de nombreux allergènes, il existe des comprimés pour les graminées, le bouleau et les acariens. Un vaccin est également à l’étude pour l’allergie aux poils de chat et diverses solutions vaccinales contre d’autres allergènes font l’objet de recherches. Idéal également pour les allergies alimentaires sévères (aux arachides, aux noisettes ou au lait de vache) : soins hospitaliersune désensibilisation très progressive, notamment grâce à des patchs mini-doses, donne de bons résultats.

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By medimax

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