Confronté à la supposée découverte d’ossements dans la région, le Dr. Satish Boolell, ancien médecin légiste de la police, pour les risques de maladies associés aux cadavres. Après avoir regardé la photo de l’os que nous lui avons offert, il souligne les similitudes avec un os humain, plus précisément une clavicule. Cependant, pour une identification positive, il recommande d’effectuer un test ADN au Forensic Science Laboratory (FSL).

Dr. Satish Boolell souligne un danger supplémentaire. « Retrouver des ossements est une chose, mais ce qu’il faut craindre, c’est une prolifération de maladies liées aux cadavres. Le vrai danger, c’est “et ensuite”…», souligne-t-il. Il exprime ainsi son inquiétude quant à la possibilité de maladies infectieuses liées à la décomposition des cadavres et appelle à une plus grande vigilance.

Dr. Satish Boolell préconise de surveiller l’état de santé des résidents de la région, soulignant la nécessité de surveiller la fièvre et les maladies signalées par les résidents. « Je ne veux pas semer la peur, mais je veux m’assurer que tout se fait dans le respect des règles pour rassurer la population. Toutes les précautions nécessaires doivent être prises pour faire face à cette situation extrême. C’est dommage. Mais je ne vois aucune précaution », dit-il.

Evoquant les risques de contamination après une inondation de cette ampleur, le Dr. Satish Boolell pour des maladies telles que l’hépatite, la tuberculose et la leptospirose. Il souligne également la nécessité d’une campagne de lutte contre les rongeurs à grande échelle après l’assèchement du cimetière, craignant “le retour des rats et autres rongeurs, vecteurs potentiels de maladies”.

« Une campagne de lutte contre les rongeurs à grande échelle est actuellement nécessaire. Il ne suffit pas de repousser les moustiques. Il faut penser aux autres prédateurs sur Terre, comme les rats traditionnels, entre autres », explique-t-il. Et d’ajouter : « Les habitants du cimetière sont non seulement anciens, mais aussi très récents. Les risques de maladies cachées sont donc toujours présents. Surtout quand l’eau a emporté la protection des cadavres de la terre. C’est pourquoi nous enfouissons deux mètres sous terre. La violence de l’eau des pluies récentes a enlevé les couches protectrices des corps. »


La Santé et l’Environnement adoptent le projet de loi

« Depuis le passage du cyclone Belal, les responsables de la direction de la santé du ministère de la Santé et du Bien-être ont effectué plusieurs visites sur le terrain. Des opérations de fumigation ont été réalisées et selon les autorités sanitaires, la région touchée ne présente aucun risque pour la santé publique », a indiqué le ministère de la Santé et de la Protection sociale. La supposée découverte d’ossements humains, est-il précisé, ne relève pas de la responsabilité de la direction de la santé, mais plutôt du ministère de l’Environnement et de la mairie de Quatre-Bornes.

Interrogé, le ministère de l’Environnement a, à son tour, déclaré que cette question relevait de la compétence du département de la santé du ministère de la Santé et du Bien-être social.

Face à cette confusion, une question cruciale se pose : existe-t-il un protocole établi en cas de découverte d’ossements humains à l’état sauvage dans un cimetière après le passage d’une catastrophe naturelle ? « Les résidents doivent contacter la police. La police doit alors informer l’usine… » répond le ministère de l’Environnement.



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