Près d’une femme sur deux âgée de 14 à 28 ans déclare avoir déjà manqué au moins un jour de cours à cause de ses règles, et plus particulièrement des douleurs qu’elles provoquent.

C’est ce que révèle une récente étude portant sur la santé des adolescentes et des jeunes femmes en France, montrant notamment l’impact des menstruations sur leur vie quotidienne.

Source de stress et de douleur

Ridicule, idées préconçues, douleur… Les menstruations sont une source de stress pour de nombreuses adolescentes et jeunes femmes, comme cela a déjà été démontré. de nombreuses études. En fait, les nombreux symptômes qui y sont associés peuvent s’avérer si débilitants que les personnes les plus touchées sont obligées de manquer les cours.

C’est ce que nous apprend une étude menée par Voie d’opinion pour le HeyMe Lab avec plus de 1 000 Françaises entre 14 et 28 ans. Près de la moitié des jeunes femmes interrogées (47%) déclarent avoir déjà été absentes en raison de leurs règles, dont 20% qui se sont absentées plusieurs fois au cours de l’année scolaire.

Cependant, cette période du mois n’est pas nécessairement mal perçue par les principales parties prenantes : en effet, 38 % des personnes interrogées déclarent la vivre bien – contre 31 % qui la vivent mal. Parmi les jeunes femmes connaissant cette période, près des deux tiers (65%) déclarent avoir déjà manqué des cours, dont 32% plusieurs fois par année scolaire.

Les symptômes qui peuvent faire de cette période l’une des périodes les plus difficiles sont divers et variés (97% déclarent les ressentir) et peuvent aller des maux de ventre (73%) aux étourdissements et étourdissements (16%), en passant par la fatigue (67%). , sautes d’humeur (53%), acné (47%) ou encore maux de tête (44%).

Cependant, gardez à l’esprit que la douleur, quelle qu’elle soit, est la première source d’absentéisme chez ceux qui ont déjà manqué les cours (82 %), par rapport à aller faire du sport ou nager (24 %), car ils ont peur qu’un la tâche n’aboutit pas. apparaissent (10%), ou le manque d’équipements ou d’installations dans l’école (9%).

Alcool et écrans, points noirs

Selon l’enquête, 81 % des adolescents et des jeunes femmes estiment être en bonne santé globale, dont 19 % qui qualifient leur santé d’excellente. Dans le domaine de la santé mentale, les résultats varient, puisque « seulement » 69 % des personnes interrogées indiquent qu’elle est en bon état, et 9 % des personnes interrogées considèrent que la santé mentale est mauvaise ou fragile.

A noter que le généraliste (98%), le dentiste (97%) et l’ophtalmologiste (85%) font partie des professionnels de santé les plus consultés, devant le gynécologue que six jeunes femmes sur dix déclarent consulter.

Autre constat, près d’un tiers des personnes interrogées (32%) déclarent avoir dû arrêter de consulter au moins un prestataire de soins au cours des douze derniers mois. Les raisons évoquées sont : des délais trop longs (43%), les coûts de la consultation (33%) ou encore le manque de temps (15%).

Les jeunes Françaises ont également été interrogées sur leur utilisation des écrans et leur consommation d’alcool, et les résultats peuvent paraître inquiétants. Près de deux tiers des sondés (65%) déclarent passer trop de temps devant les écrans, qu’il s’agisse d’un smartphone, d’une tablette, d’un ordinateur, d’une console de jeux ou encore d’un téléviseur. Parmi ces répondants, 40 % estiment ce temps d’écran entre 2 et 4 heures, tandis que 53 % estiment plus de 4 heures par jour.

Près de deux tiers des jeunes Françaises (64%) déclarent également avoir consommé des boissons alcoolisées au cours des douze derniers mois, mais il s’agit principalement d’une consommation accessoire. Si 16 % déclarent en boire une à deux fois par semaine, une forte proportion (42 %) en boit une fois par mois ou moins, notamment pour les occasions spéciales. Parmi les consommateurs, 49 % le font pour soulager la pression, 23 % pour se sentir plus à l’aise en société et 19 % « pour être comme tout le monde ».


*Cette étude a été réalisée par OpinionWay pour le Lab HeyMe, entre le 9 et le 17 janvier 2024, auprès d’un échantillon de 1 001 Françaises âgées de 14 à 28 ans, représentatif de cette population.

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