Dans sa campagne annuelle de sensibilisation (qui se déroule du 27 au 31 mai), Euromelanoma appelle donc à accorder davantage d’attention au soutien physique et psychologique des patients. Il faut dire que toute personne ayant eu un cancer de la peau court un plus grand risque de récidive. “Notre peau est en grande partie l’organe le plus touché par les tumeurs : 40 à 50 % de tous les cancers. Il est donc très important de le faire vérifier régulièrement, Rappeler Thomas Maselis, dermatologue et président d’Euromelanoma Belgium. Nous nouons également un partenariat avec des associations de professionnels qui voient souvent la peau, comme des kinés, des infirmières à domicile, des coiffeurs, etc. Ils ne sont pas obligés de poser un diagnostic, mais ils peuvent signaler un endroit potentiellement suspect.
De plus en plus de Belges sont atteints d’un cancer de la peau chaque année, mais de plus en plus de Belges en sont également atteints pour la deuxième fois.”
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Quant aux facteurs de risque, il en existe plusieurs qui favorisent l’apparition du mélanome, mais le plus important est l’exposition aux rayons ultraviolets (UV) du soleil (naturels) et/ou des lits de bronzage (artificiels).
« Si une petite tache suspecte vous inquiète, n’attendez pas »
Et contrairement à la plupart des autres formes de cancer de la peau, le mélanome peut rapidement devenir invasif. Les cellules cancéreuses s’échappent alors de la tumeur d’origine et peuvent alors s’installer à distance dans d’autres organes pour former des métastases.
»Les patients qui ont eu un cancer de la peau courent également un plus grand risque de récidivesouligne-t-il. Cela concerne environ 12 % des patients. Si l’on considère les trois cancers de la peau les plus courants, ce risque est de 40 % dans les trois ans pour le carcinome basocellulaire et de 30 % dans les cinq ans pour le carcinome épidermoïde. Les patients atteints de mélanome sont dix fois plus susceptibles de développer un nouveau mélanome. Cela signifie non seulement que de plus en plus de Belges sont atteints d’un cancer de la peau chaque année, mais également que de plus en plus de Belges en sont atteints pour la deuxième fois. Il est donc important de rester surveillé et de se contrôler en vérifiant régulièrement sa peau. Il ne faut pas paniquer et il n’est pas toujours nécessaire de consulter un dermatologue pour un dépistage. Mais si un endroit suspect vous inquiète, n’attendez pas.
Le cancer de la peau est l’une des rares formes de cancer que l’on peut remarquer soi-même. »
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Selon l’association Euromalnoma, le nombre croissant de patients atteints de cancer de la peau dans notre pays peut être attribué à trois causes principales : l’espérance de vie toujours croissante (nous vieillissons, tout comme notre peau, ce qui augmente le risque de cancer des cellules cutanées). ), une plus grande exposition aux rayons UV (bronzage, voyages, etc.) et aux « immunosuppresseurs » qui jouent également un rôle. En fait, de plus en plus de personnes prennent des médicaments qui inhibent le système immunitaire, par exemple les personnes qui ont bénéficié d’une greffe d’organe, ou qui souffrent d’une maladie auto-immune ou d’arthrite.
« Le cancer de la peau est l’un des rares cancers que l’on peut détecter. Il est donc très important que les gens connaissent leur propre peau et soient à l’affût des signes de changement. noté Véronique del Marmol, Présidente d’Euromelanoma Europe. La vigilance est en effet de mise, surtout si vous avez déjà eu un cancer de la peau. Protégez-vous des méfaits du soleil, faites examiner régulièrement votre peau et présentez-vous à vos rendez-vous de suivi. Notre 25e campagne « Live&Learn + Learn to Live » se concentre donc sur ce groupe de patients et vise à stimuler une attitude positive et saine..