À ce moment-là, Sarah était tourmentée depuis des années par des pensées intrusives : la peur irrationnelle de désirer sa propre sœur et le besoin imparable de l’abuser sexuellement. Ces phobies impulsionnelles mettent à mal son quotidien et rendent insupportables les scènes les plus banales : « la voir en sous-vêtements ou en maillot de bain », « dormir dans le même lit » ou encore « regarder la télévision côte à côte ». Durant ce séjour, l’anxiété atteint des sommets vertigineux. Pendant dix jours, Sarah a tenu bon, et une fois seule, elle s’est finalement précipitée aux urgences psychiatriques. Le début d’un chemin de guérison, après plus d’une décennie d’épreuves.